Les agents IA de shopping sont l’innovation tech la plus structurante pour le retail depuis le smartphone.
Pour ne pas devenir de simples prestataires de mise à disposition physique des produits, les retailers vont devoir tout réapprendre : comment on assure sa visibilité (GEO, accent sur les médias propriétaires : apps, etc.) ; comment on produit massivement un contenu beaucoup plus riche et orienté clients ; comment on dialogue avec les agents (interfaces techniques).
Amis retailers, pas de panique : il vous reste quelques mois pour bien analyser les enjeux et initier les changements. Quelques mois : pas quelques années. Et ensuite, tout ira très vite…

1 – COURTIER
Un agent est un « courtier universel » qui cherche la meilleure offre pour un client… tout en se faisant rémunérer par les offreurs.

2 – BRIEF
Le client missionnera son agent pour trouver les meilleures solutions sur la base d’un brief qui décrira l’usage (le bénéfice attendu) autant que le produit.

3 – PERSONNALISÉ
L’agent connaitra les préférences et contextes de consommation du client, donc maximisera la pertinence de ses propositions.

4 – PAS AUTONOME
L’agent proposera des solutions et finalisera l’achat (paiement, etc.) mais la délégation totale sans validation par le client restera anecdotique.

5 – USAGES
L‘agent analysera les sites des retailers, mais aussi des marques (riches en contenu) et les réseaux sociaux (contenus « orientés usages »).

6 – INVISIBILISATION
Le client restera dans l’interface conversationnel de l’agent, ne viendra plus sur votre site, ne découvrira plus votre offre.

7 – RÉÉQUILIBRAGE
La pertinence du contenu comptera autant que la puissance, même si la monétisation du trafic maintiendra une « prime aux riches ».

8 – INFIDÈLES
Le rôle d’aide au choix des agents réduira l’effet de la préférence de marque, au profit de critères rationnels (prix, délais, avis clients, etc.).

9 – MAGASINS
Les agents impacteront le ecommerce, mais aussi les magasins (« ce produit semble convenir, où puis-je le voir près de chez moi ? »).
C’est la dernière fois que je parle des menaces : à partir de maintenant, je me concentre sur les solutions ! Avez-vous la même analyse ? Est-ce que je dramatise trop… ou pas assez ?
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